parallax background

PALMARÈS DES PROGRAMMES


PRIMAIRE

Palmarès 2022-2023

SOUS UNE AUTRE APPARENCE

UNE ANNÉE SI BELLE.

Pour une troisième année consécutive, la palme revient à un film asiatique. Belle remporte, haut la main, les suffrages des élèves dans la majorité des écoles et dans les villes de Sablé-sur-Sarthe et Bressuire. Parmi les éléments qui expliquent ce succès : le sujet contemporain (réseaux sociaux, harcèlement), la dualité entre deux mondes : un hyperréalisme d’un côté et une abstraction de l’autre, les chansons du film, l’émouvante histoire de Suzu et la relecture de La Belle et le Bête….

Si son succès ne se traduit pas forcément dans le résultat. Le Peuple Loup a gagné un unanime enthousiasme. Il est, par exemple, le film vainqueur à Bressuire. Pas un animateur n’a entendu un élève dire que le film lui a déplu. Les élèves ont été sensibles à l’inventivité narrative et formelle du film. Beaucoup ont senti des intentions derrière les dessins si originaux. Qu’au-delà de la beauté se cachait un mystère. Ce sont les films qui frappent l’oeil qui restent dans les mémoires. Nul doute que Le Peuple Loup demeurera pour beaucoup plus qu’un bon souvenir.

Même s’il n’avait pas les armes de séduction pour remporter les votes, Calamity est un moment fort de cette année CinéJeunes. En mettant frontalement un personnage, Martha « Calamity » Jane, qui s’oppose avec détermination aux injustices de son monde, notamment sexistes, cette œuvre est, pour beaucoup, une première expérience d’un film coup de poing. A l’image de son personnage, le film ne cherche pas à plaire à tout prix. Il fonce dans sa quête d’égalité, met à genou toutes les formes de domination. Et comme Martha Jane, il se termine par la satisfaction d’avoir obtenu sa liberté et l’espoir de faire changer les regards.

Quelle surprise que ce Même les souris vont au paradis ! Ce film n’a cessé d’étonner élèves comme enseignants. Parce qu’il semblait un peu « bébé » mais se révèle plus abstrait que prévu ; parce qu’il fait des émotions sont sujet principal et n’hésite pas à faire ressentir de vives émotions ; parce qu’il aborde la question de la mort, de la résilience et du changement de regard que l’on porte sur les autres et sur soi.

PRIMAIRE

Palmarès 2021-2022

BESOIN DE S'EVADER

LA PRIME AUX EMOTIONS.

Le succès de Nous, les chiens tient autant à la présence d’animaux chéris par les enfants que par sa puissance émotionnelle. Sentiment d’abandon et entraide, peur et réconfort, tristesse et grands moments de joie, haine des autres et réconciliation ; le film est aussi une aventure dans le spectre des émotions. Les élèves ont, dans la très grande majorité, plébiscité Nous, les chiens qui sort vainqueur dans la quasi-totalité des écoles et des villes comme Sablé-sur-Sarthe, Issoire, Bressuire et Saint-Brevin-les-Pins..

Ce sont aussi les émotions qui sont au cœur de Petit Vampire. Derrière l’amitié particulière entre un vampire et un petit humain, le film prend le temps d’explorer les émotions des personnages. L’ennui du Petit Vampire et surtout le sentiment d’être différent et montré du doigt pour cela.

Malgré ses grands gags et une mise en scène d’une précision d’orfèvre, Chicken Run n’arrive qu’en troisième position. L’explication principale se trouve dans la prise de risques des cinéastes qui, pour être cohérent avec le récit carcéral, proposent des plans ternes et marrons. Si ce choix de couleur est assumé – et analysé lors des animations – il n’en reste pas moins que la première impression des élèves joue un rôle important au moment d’élire le film préféré.

Enfin, Ailleurs, le film plus difficile de la sélection, termine sans surprise à la quatrième place. Difficile et abstrait, il a fasciné autant qu’il a interrogé. Et si tous les mystères se sont révélés lors de l’animation, les élèves ont été plutôt réticent à faire de ce film-énigme, leur préféré de l’année.

PRIMAIRE

Palmarès 2020-2021

EN PLEINE FORME

LES FORMES DES RÊVES.

Les élèves ont plébiscité Wonderland, le royaume sans pluie. Arrivé vainqueur dans la quasi-totalité des écoles et des villes comme Sablé-sur-Sarthe et Issoire, ce triomphe confirme la préférence des élèves pour des films aux formes reconnaissables et pour l’aventure. De tous les films de la sélection, Wonderland, le royaume sans pluie est celui qui est le plus coloré et le plus identifiable. La révélation des secrets de ce monde lors des animations a permis de montrer que la simplicité n’empêche aucunement la profondeur.

Quelle joie ce fût d’accompagner Sherlock Junior et Malec l’insaisissable tout au long de l’année. Les films de Buster Keaton, dont l’un fêtait ses 100 ans, sont parvenus à décrocher de nombreux rires aux élèves, même ceux qui étaient plutôt réfractaires au noir et blanc et au muet. Le génie de la mise en scène, la précision des gags, la cohérence de l’histoire prouvent que l’art n’est pas une denrée périssable et qu’elle traverse les années et les modes. De plus, savoir que Buster Keaton a réalisé toutes les cascades lui-même renforce la puissance des images.

La pépite de l’année se nommait L’extraordinaire voyage de Marona. S’il n’a pas remporté de nombreux suffrages, c’est qu’il fallait faire un effort de compréhension devant chaque plan. Revenir sur la première impression « les images sont bizarres et mal faîtes » pour comprendre que chaque image révèle des trésors d’inventivité et d’intelligence. Difficile, par exemple, de déceler dans la façade bancale d’une maison toutes les subtilités qu’elle comportait. Voilà pourquoi les animations sont parvenues à mettre des mots sur les images. Les élèves l’ont parfaitement saisi. De là à ce que le film devienne leur coup de cœur, peut-être pas. Mais ils ont au moins déjà pu approcher les pouvoirs de l’abstraction.

Film sombre qui dérange, film qui résonne avec l’actualité, film qui explore les peurs que l’on souhaite évacuer et qui interroge la puissance des images, Tito et les oiseaux n’a certes pas gagné les suffrages, mais il a marqué les esprits. Derrière ses grandes couches de peinture, se révèle un film puissant qui amène les enfants à s’interroger sur eux-mêmes. Sur leur utilisation des écrans, sur la déconnexion de l’homme avec la nature, avec les autres… Puisque ce film n’est pas produit uniquement pour plaire, le peu de suffrages qu’il remporte ne le chagrine pas. Il sait qu’il continuera de résonner dans la tête de tous les spectateurs !

PRIMAIRE

Palmarès 2018-2019

LES POUVOIRS DES HISTOIRES

L'IMAGINATION AU POUVOIR.

Le Grand Méchant Renard et Avril et le monde truqué arrivent en tête du palmarès CinéJeunes 2018-2019. Avec une infime longueur d’avance de seulement 13 voix pour le film de Benjamin Renner. Ce film peut se vanter d'avoir réussi à faire rire tous les spectateurs : élèves et enseignants. L’idée forte de penser le monde de l'histoire comme un autre univers dont la logique n’est pas la même que celle en vigueur sur notre Terre permet d’inventer les situations les plus loufoques. L’imagination a le pouvoir de réinventer les lois et les règles du monde. Ce film est sorti grand vainqueur à Issoire (37%) et à Sablé-sur-Sarthe. 46% des écoles bretonnes ont placé ce film en tête des votes. .

Lié lui aussi à la bande dessinée puisque l’univers graphique est signé Tardi, Avril et le monde truqué de Franck Ekini et Christian Desmares a fait forte impression. Au-delà de l’aventure, de l’action et des émotions, les élèves ont été séduits par la force de l’imaginaire du film. Cohérent, inventif et exigeant de bout en bout, le monde truqué du film parvient malicieusement à parler du monde contemporain en abordant des problématiques telles que la course au progrès, les régimes dictatoriaux et les catastrophes climatiques. Le film arrive vainqueur à Bressuire (60% des votes) à Saint-Brevin-les-Pins (57%) et dans de très nombreuses écoles de Bretagne et de Vendée. .

La richesse visuelle et narrative d’Adama a marqué les élèves, surtout en cette année de commémoration de la fin de la Première Guerre Mondiale. L’absence d’effet comique, la gravité qui saisit le film dans son ensemble et le fait d’avoir été beaucoup placé en début d’année expliquent la troisième place du film. Pour autant, les presque 15% reçus par le film attestent du succès auprès des enfants. ,

Le Petit Fugitif obtient 11.9% des votes. Au moment de choisir le film préféré, les élèves ont rarement coché la case de ce film, même s’ils l’ont globalement apprécié. Le recueil des avis pendant les animations l’a souvent montré. La mauvaise blague faite à Joey a été l’un des grands moments de cette année CinéJeunes. Point de départ de la fuite vers Joey, cette histoire de mauvais goût, mais très bien racontée permet finalement au petit garçon de se révéler ; nouvelle illustration du pouvoir des histoires.

PRIMAIRE

Palmarès 2017-2018

MON NOM EST PERSONNAGE

QUELLE VIE DE COURGETTE!.

« Personne ne nous aime, personne ne nous regarde ! » pense Simon. Le film lui prouve qu’il a tort. Ma Vie de Courgette sort grand vainqueur du palmarès CinéJeunes 2017-2018 Mon nom est personnage. Le film a été énormément aimé des élèves et des enseignants. Tu vois Simon, nous sommes nombreux à vous aimer et à vous regarder, toi, ta bande et Courgette ! .

Rares sont les écoles où Ma vie de courgette ne sort pas vainqueur. 57 % des votes des élèves sont à destination de ce très beau film, sensible, émouvant et drôle qui prouve, par ailleurs, qu’on peut aborder des sujets lourds. Tout est une question de dosage et de la façon dont on traite le sujet ! Le film est le préféré à Issoire, Bressuire, Sablé-sur-Sathe, Saint-Brevin-Les-Pins et dans les écoles de Vendée, de Bretagne et du Pays de la Loire.

Dans ce palmarès, Les Vacances de Monsieur Hulot arrive tranquillement derrière avec 18.5 % des votes exprimés. En vacances comme dans les votes, Monsieur Hulot ne fait pas la course ! Il fait son petit bonhomme de chemin, à son rythme et dans la durée. Datant de 1953 avec une vraie exigence formelle, le film de Tati parvient à séduire et à faire rire à travers les années. Près d’un élève sur cinq a donc choisi ce film en noir et blanc, peu bavard, sans identification au personnage, mais avec une drôlerie et une inventivité qui ne vieillit pas. ,

Médaille de bronze, Graine de champion prend la troisième place ! Logique pour un film dans lequel des enfants rêvent de devenir de grands sportifs sans pour autant réussir à gagner toutes les compétitions. 12.5 % des élèves ont fait de Graine de champion leur film préféré. Bel effort pour un documentaire, dont le genre ne suscite pas une empathie et une adhésion aussi forte qu’une fiction.

La complexité de La Tortue Rouge, son aspect contemplatif lui confère la quatrième place avec 12 % des votes. Il est vrai qu’il était nécessaire de résoudre avec les élèves toutes les interrogations que suscite le film. Les révélations apportées par les animations ont permis d’apprécier autrement ce film, de le voir différemment. Nul doute qu’il restera longtemps dans la tête des spectateurs, comme une expérience cinématographique singulière. Il peut donc y avoir tout ça, caché dans un film !

PRIMAIRE

Palmarès 2016-2017

DÉCORS ET DES CORPS

UN SUPER-HÉROS TOUT EN HAUT !.

Léo a gagné contre l’homme au visage cassé. Léo a vaincu sa maladie. Léo remporte aussi la Palmarès CinéJeunes 2016-2017 Décors et des corps ! .

Phantom Boy qui mélange deux histoires qui se recoupent subtilement : une intrigue policière et un drame personnel, a réussi à susciter l’adhésion des élèves. Le suspens, la volonté de sauver New-York d’un côté ; l’empathie et la gravité d’un enfant atteint d’une lourde maladie de l’autre ont été deux socles forts qui font de Phantom Boy un grand film. Les élèves ne s’y sont pas trompés. Il remporte le palmarès CinéJeunes avec 38 % des voix. Les écoles de Vendée ont plébiscité le film à plus de 57 %, à 42 % à Saint-Brevin-les-Pins, à 37% à Bressuire et à 35 % en Bretagne.

En deuxième position, Le Chant de la mer atteint 32 % des votes. Gagnant à Issoire et à Sablé-sur-Sarthe, ce film a énormément ému les élèves. Les émotions suscitées par le film sont au cœur même de la mise en scène puisque dans l’histoire, l’un des personnages les enferme dans des bocaux. Contrairement à la sorcière Macha, les spectateurs libèrent et éprouvent leurs émotions et comprennent leur importance devant cette belle histoire. .

Tout en haut du monde remporte 19 % des votes. Ce film d’aventure qui met en avant le courage d’une jeune fille a émerveillé par ces beaux dessins qui font ressortir la puissance des paysages enneigés. ,

Quoique, plus compliqué pour les élèves, Lamb n’a pas été rejeté. Le film « curiosité » de l’année remporte un honorable 11 % des suffrages (avec un joli 17.5 % à Bressuire) . Malgré une narration plus ouverte, un rythme lent et des scènes fortes en émotions, Lamb a su se laisser apprivoiser par les élèves. Ils ont compris qu’un film sérieux et grave contenait des aspects cinématographiques originaux et insoupçonnés qui le rendait passionnant une fois qu’ils sont repérés.

PRIMAIRE

Palmarès 2015-2016

SANS MOT DIRE

LES LUMIERES ETERNELLES DE CHAPLIN !.

C’était en noir et blanc ; et alors ! Le film était muet ; pas grave ! Il est sorti en 1931 ; m’en fiche ! Il y avait des cartons explicatifs à lire pendant tout le film ; pas gênant ! .

La grandeur du film Les Lumières de la ville a su lever les quelques a priori qu’il est logique d’avoir lorsque l’on n’est pas habitué à voir un film muet. Charlie Chaplin a suscité un enthousiasme et une curiosité quasi-unanime chez les élèves qui se sont emparés du personnage de Charlot. La précision des gags, le langage du corps, l’intensité de l’histoire et des sentiments sont des éléments qui traversent le temps lorsqu’ils sont si intelligemment joués et brillamment mis en scène. Les Lumières de la ville, qui n’est pourtant pas le film auquel on pense en premier lorsque l’on évoque le cinéma de Chaplin avec des enfants, remporte le palmarès CinéJeunes 2015-2016 avec plus de 42 % des votes. Il est le grand vainqueur à Sablé-sur-Sarthe, dans les écoles de Bretagne, de la Sarthe, atteignant même plus de 58 % en Vendée.

L’humour exigeant, basé sur le langage des images, a décidément été à l’honneur puisque Minuscule, La Vallée des Fourmis Perdues arrive deuxième du palmarès avec 29 % des votes. Les gags visuels et sonores, les multiples références et l’originalité des images ont énormément plu. A Bressuire et Saint-Brevin-les-Pins, la coccinelle remporte même la course puisqu’elle arrive première.

Très proche sur le podium on trouve Amazonia. Avec 22 % des voix, ce film qui présente les sublimes paysages d’Amazonie et la richesse animale et végétale de la forêt a reçu un accueil très favorable de la part des enfants. Ces rencontres avec de drôles d’animaux, cette aventure parfois dangereuse et ce petit singe qui tire la langue à l’anaconda resteront gravés dans la mémoire des élèves pour longtemps. A Issoire, Amazonia arrive même en première position. ,

Malgré sa dernière place et son score de 7 % Le Garçon et Le Monde a donné lieu aux animations les plus studieuses. Si les enfants n’ont pas tout compris – le réalisateur bouleverse volontairement la logique – ils ont eu vraiment envie de percer le mystère de ce film. Après avoir réalisé qui étaient les trois garçons, après avoir remis l’histoire dans l’ordre chronologique et après avoir compris que l’histoire était vue dans l’imaginaire d’un très jeune garçon, les élèves ont pu se rendre compte qu’un film pouvait raconter autrement une histoire.

COLLEGE

Palmarès 2015-2016

PIXAR AU PROGRAMME

Pour la première fois depuis la création du palmarès CinéJeunes, l’année s’achève sur une égalité. Deux films en tête ? Non trois ! Monstres & Cie, Wall-E et Là-Haut obtiennent 31 % des votes. Décroché Toy Story ne récolte que 7% des suffrages des jeunes.

Mais au-delà des résultats, l’année autour des films Pixar a été une véritable réussite ! L’intérêt pour ces films, qui n’étaient pas des découvertes, a démontré le désirdes collégiens de revoir des œuvres qui les suivent depuis l’enfance et la volonté de les comprendre autrement. Plutôt que de mettre ces films de l’enfance au placard - ou dans le coffre à jouets comme le fait Andy avec son cow-boy Woody –les adolescents ont préféré grandir avec eux. Envisager différemment, avec plus de maturité, la signification des scénarios complexes et la force de la mise en scène, discrète mais ciselée. L’idée reçue, malheureusement trop rependue, qu’un film d’animation n’est destiné qu’aux enfants a été sévèrement balayée. A la place, des interrogations sur l’enfance, l’humanité et la place de la technologie sont apparues, permettant des discussions riches et étonnantes. L’abstraction, au cœur pourtant de films enfantins, est devenue une évidence pour les jeunes.

Les significations symboliques de l’usine Montres & Cie, du voyage de Monsieur Frederiksen « là-haut », de l’histoire entre Wall-E et Eve et même de la célèbre phrase « Vers l’infini et au-delà » n’auront plus la seule portée amusante et gratuite mais seront liés à des questions plus profondes, portées par le studio Pixar tout entier.

PRIMAIRE

Palmarès 2014-2015

TON CONTE EST BON

Cette année, les votes ont été très serrés et diversifiés ! Pour une fois, les résultats varient d’une ville à l’autre ; d’un établissement à l’autre ; d’une classe à l’autre…

Le vainqueur CinéJeunes 2015-2016 s’appelle La Véritable Histoire du Petit Chaperon Rouge. L’humour décalé, le détournement du conte, l’originalité de la structure comportant de nombreuses surprises et le rythme soutenu a su séduire les élèves. Il est vainqueur dans 38 % des établissements bretons et remporte les suffrages à Issoire avec 53 % des voix. Arrivant à une surprenante deuxième place, L’Enfant Lion a prouvé qu’il fascinait toujours autant les élèves de 2015. Le thème de l’esclavagisme et le rythme plus contemplatif n’ont pas freiné l’enthousiasme. Les élèves « ont été séduits par cette esthétique plus lente (…) par les images, les beaux paysages africains, une histoire d’amitié entre un enfant et une lionne. C’est un film magique qui parle de mysticisme et ils ont adoré » explique Gaëlle Rousière, animatrice à Bressuire où le film sort vainqueur.

Malgré le doute qu’il pouvait susciter, notamment chez les élèves de CM1-CM2, Ernest & Célestine a réussi à prouver que derrière la douceur des dessins et de l’histoire, se cachait un film complexe qui s’adressait à tous les niveaux. Que la simplicité était une porte ouverte à l’imagination, à la transmission de sensations et même à l’abstraction. Il figure à la troisième position.

S’il termine quatrième, Zarafa n’a pas pour autant été rejeté. L’histoire, aux liens étroits avec L’Enfant Lion, a beaucoup fait rire et a ému parfois. Trop sans doute ! Zarafa sort pourtant vainqueur à Sablé-sur-Sarthe et gagne dans 13 % des établissements bretons !

COLLEGE

Palmarès 2014-2015

LE CINEMA DES FRERES COEN

La première sélection autour de quatre films de mêmes auteurs a fait ressortir l’aspect comique du cinéma des frères Coen. Ce sont les films qui jouent pleinement cette carte qui ont suscité l’enthousiasme des collégiens. Si les autres n’ont pas été pleinement appréciés, le travail d’analyse a permis de mettre en avant la cohérence des films tant dans les thèmes que dans la forme.

Grand vainqueur The BigLebowski, grande farce burlesque et nihiliste, fortement ancrée dans le genre du polar qui ne cesse de tourner à vide, prouve que son aura ne cesse de se répandre. Le voyage autour de Los Angeles et du cinéma hollywoodien à travers les yeux ahuris du Dude, personnage le moins ambitieux du cinéma mais certainement le plus sincère, fait un véritable strike !

Jugé comme un film mineur, Ladykillersa pourtant remporté un franc succès. La mise en scène de la bande de losers cartoonesques, la richesse de langage, la peinture de la vacuité teintée d’une ironie mordante moins légère qu’elle ne paraissait a été réévaluée par les participants. En dépit d’un casting alléchant et d’un personnage de l’âge des spectateurs, TrueGrit n’a que moyennement séduit les collégiens qui ont surtout évoqué le manque de rythme. Pour beaucoup, ce film était la première expérience de western.

Enfin, le pari Inside Llewyn Davis s’est révélé trop risqué. Ce film, programmé en fin de cycle, a été rejeté par l’ensemble des jeunes spectateurs qui n’ont pas été sensibles à la dure semaine vécue par le personnage principal, porté par une mise en scène volontairement austère et répétitive.

PRIMAIRE

Palmarès 2013-2014

MON COPAIN EST DIFFERENT

Cette saison, les films abordent la question des différences dans l’amitié. Être ami avec un petit garçon sauvage, un chien revenu de la mort, un choucas ou un dragon des mers n’est pas de tout repos. Les enfants qui tissent un lien avec ces drôles d’amis en feront l’expérience en affrontant le refus des parents et les regards moqueurs et intolérants.

Ces amitiés singulières ont aussi la particularité de parler du deuil. Thème sous-jacent à ces quatre films, cette seconde thématique occupe une place indéniable. La rencontre avec un « autre différent » permet de comprendre ce que représente la mort pour des enfants. Les personnages portent ainsi leur amitié sur ami particulier pour atténuer, oublier ou nier la mort d’un proche, souvent d’un parent.

Une fois encore, les films CinéJeunes proposent un panel éclectique du cinéma. L’art et essai et le grand spectacle; un célèbre cinéaste et des premiers films qui recouvrent trois continents différents sont les marques de cette diversité qui est la source même du cinéma. Car le cinéma ne se limite pas à des catégories préétablies, car son art se trouve partout où une caméra se pose, nous souhaitons partager avec vous et vos élèves cet amour pour des films aux multiples identités. Les films faciles d’accès et les films à la carrière plus confidentielle portent tous le désir de raconter une histoire au travers de cet outil passionnant qu’est le cinéma.

COLLEGE

Palmarès 2013-2014

VIVRE SA DIFFRERNCE

Dans cette galerie de personnages décalés, ce sont les films prenant un axe humoristique qui ont plu aux collégiens. Passant largement au-dessus de la V.O. qui pouvait être un obstacle pour certains adolescents, l’histoire fantasque de Boy se retrouve, belle surprise, en haut du palmarès

Non loin, l’univers sophistiqué des scouts de Moonrise Kindom a étonné la plupart des jeunes qui n’avaient jamais été confrontés à une telle esthétique.

Déjà habitués au genre de l’horreur, Frankenweenie n’a eu qu’un succès relatif. Trop doux ; pas assez effrayant, les adolescents n’ont pas été véritablement sensibles à cette relecture du film d’horreur et à ses multi-références.

Little Bird a choqué, ému, interrogé et indigné les jeunes. Si ce film poignant a trouvé un vrai écho et a permis des échanges riches, son score au palmarès ne rend pas justice à l’intérêt suscité par ce film.

CONTACT CinéJeunes Association
10, avenue des Méliettes 35135 CHANTEPIE
Téléphone : 06.02.69.96.37